La Santé: Au-delà des maux

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La Santé: Au-delà des maux

Cette semaine

5 mai UNE CARRIÈRE DE CINQUANTE ANS. MADAME LEONE GAGNÉ

J’ai eu l’immense privilège de recevoir Leone Gagné, une infirmière au parcours remarquable, forte de 50 ans de carrière dédiée au soin, à l’écoute et à l’humanité. Elle nous raconte ce qui l’a poussée à choisir cette vocation et ce qui l’a menée, éventuellement, vers l’aide humanitaire et la Croix-Rouge, avec qui elle a effectué de nombreuses missions à travers le monde.
Leone nous partage, avec une franchise et une sagesse désarmantes, le rôle clé de l’infirmière en contexte humanitaire, l’importance du travail d’équipe, de la sécurité de tous et de la collaboration entre nationalités. Dans la culture du travail en mission, dit-elle, « tout le monde est égal ».
Elle nous livre aussi ses devises de vie, inspirantes et teintées d’humour :
« Je préfère mourir incomprise que passer ma vie à m’expliquer. »
« Seul on va vite, mais ensemble on va plus loin. »
« Savoir-faire et non savoir-être. »
Et surtout : garder le sens de l’humour, en tout temps.
L’un de ses moments préférés? Quand elle met la clé sur la porte et part en mission – un symbole de liberté et de sens.
Elle nous confie aussi sa vision de la santé, un concept qu’elle trouve difficile à cerner, mais qu’elle associe à la prévention et à l’équilibre entre le mental et le physique. Elle garde un souvenir très fort de son passage à l’Hôpital Saint-François d’Assise.
Pour Leone, faire de l’humanitaire demande de l’expérience, un certain âge et un passé bien réglé :
« On ne fait pas de travaux de salle de bain quand le toit coule. »
Elle rêve d’un monde où l’humanitaire ne serait plus nécessaire, où les personnes âgées seraient respectées, écoutées et jamais infantilisées.
Elle nous parle aussi de ses rencontres de rêve :
Audrey Hepburn, quintessence de la douceur et de l’élégance
Nelson Mandela, dont elle a visité la cellule
Et Céline Dion, qu’elle a entendue dans tous les coins du monde!
Leone soutient, bien sûr, la Croix-Rouge, mais ce qui l’anime profondément, c’est la dignité humaine. Et elle conclut avec cette phrase qui en dit long :
« Un bon chirurgien, c’est quelqu’un qui sait quand ne pas opérer. »
L’épisode d’aujourd’hui est présenté par le programme Biblio-Santé, coordonné par l'Association des bibliothèques publiques du Québec. Biblio-Santé vous offre 16 cahiers thématiques conçus pour vous accompagner dans votre parcours santé. Chaque cahier présente des ressources validées, incluant des organismes spécialisés, des sites Web utiles, et des suggestions de lectures et de films.
Tout le contenu est soigneusement sélectionné et validé par des bibliothécaires diplômés, pour vous garantir des informations fiables et de qualité.
Par exemple, vous trouverez sur le site un cahier sur les proches aidants et un sur les ainés et le vieillissement, deux sujets abordés par mon invitée de cette semaine.
Rendez-vous sur le site de bibliosanté au
https://bit.ly/biblio-sante-audeladesmaux

pour explorer toutes les thématiques disponibles.
Ou visitez une bibliothèque publique participante pour découvrir la collection d'ouvrages spécialisés.

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Épisodes 181 et suivants

Épisode 187

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Épisode 186

Dans cet épisode, je reçois Monsieur Jean-François Plouffe, représentant de l’organisme Action Autonomie – aussi connu sous le nom du Collectif pour la Défense des Droits en Santé Mentale de Montréal. C’est un organisme phare qui œuvre à Montréal pour défendre les droits des personnes recevant des services en santé mentale. Leur mission est claire : promouvoir l’autonomie et l’appropriation du pouvoir par l’éducation, l’advocacy et le self-advocacy. Avec Monsieur Plouffe, je discute en profondeur de la Loi P-38, qui encadre la mise sous garde des personnes dont l’état mental présente un danger pour elles-mêmes ou pour autrui. Cette loi a d’ailleurs été au cœur d’un recours collectif majeur. Un règlement de 8,5 millions de dollars a été autorisé par la Cour supérieure du Québec pour indemniser les personnes qui ont été maintenues en garde préventive en psychiatrie pendant plus de 72 heures sans autorisation judiciaire, ce qui constitue une violation de leurs droits fondamentaux. Une compensation de 1000 $ par jour de détention illégale est prévue. Monsieur Plouffe me parle aussi des nombreux obstacles à rejoindre les personnes concernées – des individus souvent isolés, voire méfiants envers le système – ainsi que de l’importance cruciale de faire valoir leurs droits. Bonne écoute! Vous pensez être concerné ou croyez qu’un de vos proches pourrait l’être? Le site proactio.ca contient toute l’information nécessaire pour vérifier votre admissibilité et faire une réclamation.

Le site web de Action Autonomie

www.actionautonomie.qc.ca

514-525-5060

L’épisode d’aujourd’hui est présenté par le programme Biblio-Santé, coordonné par l'Association des bibliothèques publiques du Québec. Biblio-Santé vous offre 16 cahiers thématiques conçus pour vous accompagner dans votre parcours santé. Chaque cahier présente des ressources validées, incluant des organismes spécialisés, des sites Web utiles, et des suggestions de lectures et de films. Tout le contenu est soigneusement sélectionné et validé par des bibliothécaires diplômés, pour vous garantir des informations fiables et de qualité. Par exemple, vous trouverez sur le site un cahier sur la santé mentale, en lien avec l’épisode d’aujourd’hui. Bonne lecture et bon podcast!

Rendez-vous sur le site de bibliosanté au

https://bit.ly/biblio-sante-audeladesmaux

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Épisode 185

Je reçois Dr Maxim Challiot, médecin français, qui se décrit comme étant sensible à la qualité de vie des soignants. J’ai découvert Maxim en ligne et j’ai tout de suite eu envie de l’avoir en entrevue. Maxim a puisé dans ses expériences personnelles pour définir sa pratique et orienter celle-ci, en partie, vers la prise en charge de la détresse de ses collègues. Ensemble, nous discutons de sa carrière, de ses expériences, des enjeux de détresse morale des soignants et des pistes de solutions potentielles. Un entretien très touchant avec un médecin qui n’hésite pas à baisser son armure pour le bien-être de ses collègues. Bonne écoute.

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Épisode 184

Épisode 185

Épisode 184

Dans cet épisode du balado La santé : au-delà des maux, je reçois Dre Joanne Liu, pédiatre, médecin humanitaire et ancienne présidente de Médecins sans frontières, pour discuter de son livre L’Ebola, les bombes et les migrants, publié chez Libre Expression en collaboration avec André Pratte. Joanne Liu se décrit elle-même comme une idéaliste pragmatique. Avec elle, j’explore les raisons qui l’ont poussée à écrire cet ouvrage et les trois grandes crises qu’elle y aborde. Nous revenons, en guise de plan d’entrevue, sur certains passages marquants du livre, comme son témoignage bouleversant sur la situation des réfugiés en Libye, qu’elle qualifie de « tache morale dans l’histoire de l’Europe », ou encore son entretien décevant avec Barack Obama dans les suites du bombardement de l’hôpital de Kunduz. Je l’interroge également sur la gestion de la crise d’Ebola et son concept de « coalition mondiale de l’inaction », sur les enjeux du bombardement de l’hôpital de Kunduz et sur la phrase percutante qu’elle écrit : « Les pandémies sont un choix politique. » Nous discutons aussi de l’impact psychologique d’un engagement humanitaire face à tant d’atrocités. Dre Liu partage sa vision de l’humanité et ses espoirs pour l’avenir. Un épisode puissant et essentiel, que je vous invite à écouter sans attendre. Bonne écoute!

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Épisode 183

Épisode 185

Épisode 184

Dans cet épisode de La santé: au-delà des maux, je reçois Yanick Lehoux, ancien joueur des Coyotes de Phoenix dans la LNH et actuel membre du National de Québec. On discute de son parcours dans le hockey professionnel, de ses débuts dans les rangs juniors à son expérience dans la LNH et en Europe, jusqu’à son retour au jeu avec le National de Québec.

Yannick me parle de sa remise en forme après une période d’arrêt, des exigences physiques du hockey et de l’importance de l’entraînement adapté pour retrouver son niveau. Il insiste aussi sur le rôle clé de l’alimentation dans la performance et met en garde contre les effets néfastes de l’alcool sur la récupération et l’endurance.

On aborde plusieurs enjeux qui touchent le monde du hockey, notamment les blessures et leurs conséquences à long terme. On discute également des bagarres dans le hockey, de leur rôle et de la culture qui les entoure, avec un regard critique sur leur place dans le sport.

Un autre sujet sensible qu’on explore est la controverse entourant le hockey junior majeur, notamment les initiations et certaines traditions problématiques qui ont fait les manchettes ces dernières années. Yannick partage son point de vue sur ces pratiques et sur les changements nécessaires pour offrir un environnement plus sain aux jeunes joueurs qui aspirent à une carrière professionnelle.

J’en profite aussi pour glisser un mot sur Le Marathon de hockey Droit au but, un événement auquel j’espère voir de nombreux passionnés participer pour une bonne cause! Et bien sûr, impossible de ne pas taquiner un peu Yannick en lui lançant que le National de Québec ne risque pas d’aller très loin en séries et qu’il devrait donc être disponible pour participer à mon événement! Une remarque qu’il prend avec le sourire, tout en défendant les chances de son équipe avec conviction !

Enfin, on parle de son propre podcast, Nuanceur, où il aborde une multitude de sujets avec une approche réfléchie et posée. Il m’explique sa vision derrière ce projet et son envie de susciter des discussions plus profondes et nuancées, non seulement sur le sport, mais aussi sur la société en général.

Un épisode riche en réflexions, en rires et en taquineries, à ne pas manquer pour tous les passionnés de hockey et de performance sportive !

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Épisode 182

Dans cet épisode spécial de La santé : au-delà des maux, j’ai eu le plaisir de retrouver Christian Chabot et Pierre Daems, deux anciens invités, pour une discussion riche et approfondie de près de deux heures. J’ai reçu mes invités il y a plusieurs mois mais leurs propos sont d’une actualité frappante. Nous avons abordé de nombreux thèmes essentiels à l’évolution du système de santé, notamment l’expérience patient et le concept de patient partenaire.
Nous avons d’abord discuté des avancées et mises à jour de leurs activités respectives, en mettant en lumière la transformation des soins de santé à travers une approche centrée sur l’humain. Un point clé de notre échange a été la distinction entre le patient et le citoyen, soulignant l'importance de la littératie en santé pour permettre à chaque individu de mieux comprendre et naviguer dans le système de soins.
Le respect de la dignité humaine a également été au cœur de notre réflexion, avec une interrogation sur la place de la technologie en santé : doit-elle être un outil au service du patient ou risque-t-elle de déshumaniser la relation soignant-soigné ?
Nous avons aussi abordé un enjeu crucial : l’amélioration de la qualité de vie au travail des soignants. Dans un contexte où la pression et l’épuisement professionnel sont omniprésents, il est essentiel de reconstruire la fierté des soignants et de redonner du sens à leur engagement.
Enfin, nous avons fait le point sur le suivi des réformes et des projets en cours, en questionnant la qualité des indicateurs utilisés pour évaluer les transformations du système de santé. À cet égard, nous avons évoqué des initiatives inspirantes telles que l’Institut français de l’expérience patient et le CEPPP (Centre d’excellence sur le partenariat avec les patients et le public), qui œuvrent tous pour une approche plus humaine et efficace des soins.
Un échange passionnant et porteur d’espoir, qui met en lumière la nécessité d’un système de santé plus humain, inclusif et innovant.
Bonne écoute!
experiencepatient.fr/
ceppp.ca/

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NOUS SOMMES FIERS DE POUVOIR BÉNÉFICIER DU SUPPORT , À TITRE DE PARTENAIRE MAJEUR, POUR UNE QUATRIÈME ANNÉE, DU GROUPE CONSEIL BEAUCHAMP BEAULIEU DESSUREAULT TOUPIN ASSOCIÉ À LA FINANCIÈRE BANQUE NATIONALE GESTION DE PATRIMOINE.

Site web du groupe conseil

ÉPISODE NO 181

La pratique de la médecine privée au Québec est au cœur d’un débat majeur avec l’arrivée du projet de loi 83 (PL-83), qui vise à en restreindre l’exercice. Cette réforme soulève plusieurs questions sur l’accès aux soins, la liberté de pratique des médecins et l’impact sur le réseau public. Pour en discuter, je reçois Dr Pascal-André Vendittoli, orthopédiste à la clinique Duval et président de la Fédération des médecins en pratique privée du Québec (FMPPQ). Nous commençons par explorer la Fédération des médecins en pratique privée du Québec : qui en sont les membres, quel est son rôle et quelles sont ses principales revendications ? Dr Vendittoli nous explique pourquoi cette organisation est aujourd’hui en première ligne pour défendre le droit des médecins à exercer en clinique privée et pourquoi elle juge que le PL-83 est une menace non seulement pour les professionnels de la santé, mais aussi pour les patients.

Un des points centraux de notre échange concerne les groupes qui appuient ce projet de loi. Certains acteurs du milieu de la santé estiment que la pratique privée nuit au réseau public en détournant des ressources et en creusant les inégalités d’accès aux soins. Nous discutons par exemple de la position du Collège des médecins du Québec (CMQ) et sur la manière dont cette réglementation pourrait transformer le paysage médical québécois.

Nous discutons ensuite des angles morts du réseau public, ces besoins médicaux qui ne sont pas suffisamment pris en charge par le système actuel, comme par exemple, les blessures sportives chez les jeunes, qui nécessitent souvent une prise en charge rapide pour éviter des séquelles à long terme, les soins aux personnes âgées souffrant d’arthrose, qui peuvent attendre plusieurs mois, voire des années, pour une chirurgie nécessaire à leur mobilité et leur qualité de vie

Quelle est l’ampleur des soins offerts en clinique privée au Québec aujourd’hui ? Dr Vendittoli nous donne un aperçu des volumes de patients pris en charge en dehors du réseau public et explique pourquoi, selon lui, le secteur privé permet d’alléger la pression sur le système public plutôt que de l’affaiblir.

Un des arguments avancés pour justifier le PL-83 est le coût de formation des médecins. L’idée est que, puisque l’État finance une grande partie des études médicales, les médecins ont une obligation morale de pratiquer dans le réseau public. Mais cette logique tient-elle vraiment la route ? Dr Vendittoli met en perspective cette question en comparant avec d’autres professionnels de la santé, comme les dentistes, physiothérapeutes, psychologues ou pharmaciens, qui, bien que formés au Québec, ont la liberté de choisir entre le public et le privé.

Enfin, nous abordons un débat essentiel : le contrat social entre les médecins et la société québécoise. Quels sont les engagements des médecins envers la population ? Le gouvernement a-t-il raison de vouloir encadrer plus strictement la pratique privée, ou cette approche risque-t-elle au contraire de limiter l’accès aux soins et d’augmenter les délais d’attente dans le public ? Dr Vendittoli répond aux critiques adressées aux médecins en pratique privée et propose des pistes pour assurer un meilleur équilibre entre médecine publique et privée.

Un épisode incontournable pour mieux comprendre les enjeux du PL-83 et ses répercussions potentielles sur l’ensemble du système de santé québécois. Bonne écoute ! Bonne écoute!

https://fmppq.org/

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